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C'est que du bonheur !

Une pièce d'Alex GANGL

Mise en scène : Alex Gangl

Assistant·e de mise en scène : Gwenda Guthwasser

Avec : Lionel Chenail, Christine Gagnepain, Alex Gangl, Gwenda Guthwasser, Lili Markov

Compositeur·rice : Elsa Bohée, Emelyne Chirol, Marc Nancy

Chanteur·euse : Elsa Bohée / Musicien·ne : Emelyne Chirol, Jeanne Cortes

Chorégraphe : Juliette André / Costumier·ière : Camille Granger

Création lumière et son : Malo Guérin

Crédit photos : Elodie Roy

Production : La Compagnie du 18e étage / Directeur·rice artistique : Alex Gangl, Lili Markov

Diffusion : Claire Ramiro - L'Avant-Scène productions

Durée : 1h15 / Tout pUblic à partir de 12 ans

Partenaires et Soutiens : La Spedidam, AF&C, Théâtre de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Théâtre de l’Abbaye, CSC Lamartine, Centre Paris Anim’ Les Halles, Main d’Oeuvres, CAEL

Actualité

Du 5 au 9 mars 2025 / THÉÂTRE LE LAVOIR MODERNE PARISIEN, 75018 Paris Mercredi au samedi 19h - Dimanche 15h

Du 29 juin au 21 juillet 2024 / Festival OFF Avignon / THÉÂTRE AU COIN DE LA LUNE

Une descente aux enfers sur un sujet puissant et tabou : l a parentalité et la violence infantile. 

Alice et Maxime apprennent que leur fils Mathis sera dorénavant placé dans une famille d'accueil. Max, accusé d'avoir secoué le bébé, clame son innocence.

Entre le bureau de la Juge, les visites médiatisées, les entretiens avec l'éducatrice spécialisée et la police, la lutte acharnée du couple pour récupérer leur fils semble sans fin. Jusqu'au jour où devant la Juge, au pied du mur, Alice décide d'accabler son conjoint.

Pour lui, un monde s'effondre, a-t-il réellement fait une erreur ?

 C’est un spectacle plein d’amour et de poésie. Un récit rythmé et haletant d’une heure quinze. Six interprètes donnent vie à dix-sept personnages dans une esthétique cinématographique.

Note de l'auteur

Avant de devenir père, j'ai souvent entendu cette phrase toute faite : « Tu verras c'est que du bonheur ! ». Et cette phrase résonnait en moi comme une injonction et presque un devoir à ne pas éprouver autre chose que de la plénitude.
A la maternité, je me souviens de la mise en garde d'une sage femme qui m'avait bien agacé : « Quand vous n'en pouvez plus, donnez votre enfant à
votre conjointe ou laissez le pleurer. Dans tous les cas ne le secouez jamais.
» Je me disais : « Pourquoi elle me dit ça ? J'ai une tête à secouer un bébé, moi ? ». Jusqu'au jour où les pleurs et les cris de mon fils m'ont poussé à bout et que j'ai ressenti une pulsion violente qui ne souhaitait qu'une seule chose : Stop ! Il faut que ça cesse...

Je vous rassure, il ne s'est rien passé et mon fils va bien.

Cette pièce, c'est mon histoire, mais pas que. J'y mélange celles de deux faits divers entendus sur France Culture. Leur point commun : elles parlaient toutes de la perte d'un enfant.

Alex Gangl

Note de mise en scène

La mise en scène, comme l'écriture, suivra le Leitmotiv sobriété, efficacité et minimalisme.
Mon principe : le fond nourrit toujours la forme. Cette sobriété et cette efficacité, je la retrouvais aussi dans des mises en scène de Peter Brook et elles permettent de rester dans l'action, le jeu et le plus important : l'histoire. Ainsi les scènes
s’enchaîneront sans temps de pause, avec de rares passages au noir.

Dans ma pièce, c'est à propos, car dès lors que la suspicion de maltraitance est prononcée, une machine administrative se met en route et le couple parental est pris dans un tourbillon de procédures ; un événement entraîne le suivant sans qu'ils aient le temps de réagir ou de réfléchir. Cela caractérise aussi pour moi l'arrivée d'un premier enfant. Dans la pièce,l'urgence de la situation, les enjeux décuplés, poussent ce phénomène à son paroxysme. La scénographie et les costumes suivront ce principe de sobriété. Ils seront suggérés ou symboliques, laissant la place à l'imaginaire du spectateur.

La lumière viendra clarifier les ambiances et appuyer le découpage de l'espace scénique.

Je veux aussi révéler dans la mise en scène, par le son, par le rythme, par la densité du jeu, la pression morale et psychologique qui pèse sur un parent qui à un moment ou à un autre est nécessairement susceptible de craquer. En deux ans j'ai appris à accepter que cela faisait partie intrinsèque de la parentalité. Aujourd'hui, sur scène, je souhaite aborder ce tabou, particulièrement fort dans la gente masculine.

Alex Gangl

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