Théâtre contemporain - Création 2024
Elles
Une pièce de Jean-Bernard PHILIPPOT
Mise en scène et scénographie : Jean-Bernard Philippot
Comédiennes/musiciennes : Ariane von Berendt, Marine Biton Chrysostome, Guillemette Beaury
Costumes : Nathalie Bègue / Décorateur accessoiristes : Benjamin Isabel
Vidéos : Jérome Moreau / Mapping : Maxime Aubert
Régie : Lucas Dorémus / Administration : Julien Dubuc / Production : Cie Nomades
Photos : Philou LVSR
Durée : 1h10 / Tout public à partir de 13 ans
Au Festival OFF Avignon
Du 3 au 16 juillet à 17H10 sauf les 6, 7, 8 juillet
THÉÂTRE DE L'ETINCELLE
Après le succès de « Résistance(s) » au Festival off d’Avignon 2021, TT dans Télérama, France Inter, Le Point, l’œil d’Olivié, ARTCENA, La Provence, la Compagnie Nomades revient à Avignon avec « ELLES », création 2024 qui aborde les violences faites aux femmes.
Elles. Trois femmes.
Une employée, une musicienne, une réfugiée afghane, qui se dévoilent dans un huis clos.
Trois femmes. Trois voix.
Trois destins. Trois accordéons. Un monde...
« ELLES, un théâtre de pures émotions » L’UNION
Le texte est édité chez l’Harmattan, Collection En Scène
« Elles » est le quatrième volet du projet artistique (2019 – 2024) de Jean-Bernard Philippot : décliner à la scène le mot résistance.
Après la Résistance politique – “Résistance(s)” (Novembre 2019) -, la résistance environnementale - “La petite fleur qui voulait voler ” (2021), la résistance sociale – “Germinal” (Juin 2022) -, “Elles” traite des violences faites aux femmes.
Elles. Trois femmes. Toutes ont quelque chose à cacher. A se cacher. Elles se croisent, s’observent, se découvrent, s’observent, se sourient, s’observent... Elles s’observent encore puis parlent... enfin. Parlent et parlent encore...
C’est une première, d’habitude elles se taisent. Elles ont beaucoup à dire, même si ce n’est pas facile, elles sont entre elles.
Joué par trois comédiennes/musiciennes, « Elles » évoque le parcours d’une accordéoniste martyrisée par le chanteur de son groupe, d’une employée écrasée par sa supérieure et d’une réfugiée Afghane qui tente de retrouver un sens à la vie après son départ forcé de Kaboul en proie au régime des Talibans.
« ELLES » se dévoile dans un lieu unique, la morgue. Deux brancards, presque côte à côte. Deux formes, une par brancard, recouvertes par un drap blanc. Vierge, propre, blanc comme la neige. Une femme, étrangère, y prend son service comme chaque lundi à 6h30.
La dramaturgie
Le spectateur ignore que les deux femmes sont mortes et va découvrir ce pourquoi elles sont là. Rien ne montre en effet qu’elles sont à la morgue. Au contraire, celles-ci se parlent comme elle l’ont fait lors de leur première
rencontre, quelques heures avant de décéder.
La réfugiée Afghane, bien vivante elle, sera le témoin puis le messager de leur funeste parcours.
